Une étude récente révèle que la rénovation thermique peut rendre les logements neufs plus économiques que les anciens, surtout pour les investisseurs locatifs. Avec un coût moyen de rénovation de 1029 €/m², les logements neufs s’avèrent souvent moins chers, notamment à La Rochelle où ils coûtent 28,24% moins cher que les anciens. La hausse des taux d’intérêt et les exigences du diagnostic de performance énergétique (DPE) poussent les investisseurs à privilégier le neuf pour éviter les coûteuses rénovations nécessaires pour maintenir les logements anciens en location.
L’étude, réalisée par Maslow.immo, démontre que dans des villes comme Bordeaux, Orléans, Bayonne, Nantes, Annecy et Toulouse, investir dans le neuf permet des économies allant de 28,24% à 1,44%. À l’inverse, dans des villes comme Clermont-Ferrand, Perpignan, Reims, Nîmes et Caen, l’ancien reste plus économique, avec des économies de plus de 20% et jusqu’à 30% à Clermont-Ferrand.
Les résultats s’appuient sur une étude de Flatlooker qui a analysé 1000 rénovations pour passer d’un DPE G à D, englobant isolation, ventilation, chauffe-eau et chauffage. Malgré des coûts de construction stables et des programmes neufs limités, les promoteurs offrent actuellement des ristournes, rendant le neuf plus attractif. Par ailleurs, certaines villes comme La Rochelle, Orléans et Bayonne, récemment classées en zones tendues, montrent que le marché locatif y justifie des loyers plus élevés.
Enfin, l’étude souligne que pour sécuriser les investissements locatifs à long terme, viser un DPE de lettre D est crucial pour éviter les restrictions légales futures sur les locations des logements classés G, F et E.
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